Lors de son discours historique à Accra, l'ancien président des États-Unis d'Amérique, Barack Obama a déclaré que « l'Afrique n'avait pas besoin d'hommes forts mais d'institutions fortes ». En écho, lors du sommet États-Unis-Afrique à Washington, l'ex-président burkinabè Blaise Compaoré a, lui, affirmé qu'« il n'y a pas d'institution forte s'il n'y a pas bien sûr d'homme fort ». À l'instar de ces deux personnalités, différentes visions s'opposent sur les conditions de stabilité et de progrès démocratique en Afrique. Quels sont les facteurs nécessaires à la stabilité politique en Afrique ? Les évolutions récentes en cours sur le continent, ne démontrent-elles pas que l'équation est bien plus complexe et ne saurait se résoudre stricto sensu aux institutions ou aux hommes forts ?Lire aussi L'intégration, ce défi que l'Afrique doit releverDes régimes forts à l'aune des mobilisations populairesDe 1960 aux années 2010, des coups d'État ayant entraîné des régimes forts et la suspension des institutions furent récurrents en Afrique. Si cette pratique a profondément reculé, depuis 2011, émerge un phénomène nouveau se caractérisant par des mobilisations citoyennes pour exiger un changement politique. En effet, de l'immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, jeune marchand ambulant de Sidi Bouzid face aux injustices sociales en Tunisie en 2011, à l'augmentation du prix du pain dans un contexte de crise économique au Soudan...
Ladji-Karamoko Ouattara: «Ce dont l'Afrique a vraiment besoin!»
information fournie par Le Point 31/05/2019 à 19:35

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